En Iran, les femmes tiennent les cordons de la bourse
Une délégation de femmes d’exception venue d’Iran, chefs d’entreprise, était à Paris en ce début du mois de février. Elles ont rencontré leurs homologues du Medef, et se sont rendus à l’Assemblée nationale, suite à l’invitation de la députée LREM Delphine O, qui a vécu un an en Iran pour préparer son Master consacré à “la politique iranienne en Afghanistan.
Une manière de découvrir la femme iranienne sous un autre visage, loin des clichés. Paris-Match a dressé leurs portraits.
Les businesswomen iraniennes n’ont peur de rien !
Publié le 11/02/2018 à 03h33
Catherine Schwaab
Elles ne craignent pas le « Grand Satan » américain et ont à cœur de faire décoller leur pays. Début février, une trentaine de chefs d’entreprise iraniennes ont débarqué en France pour rencontrer leurs homologues du Medef et visiter l’Assemblée nationale.
« Les femmes iraniennes ont une âme de résistantes. Bien plus que nous. » Un cri du cœur de Delphine O. Cette députée trentenaire, française, avec un père sud-coréen, est tombée amoureuse de l’Iran, où elle a vécu un an pour écrire son master de Harvard, « La politique iranienne en Afghanistan. » Elle a appris le persan, s’y est fait des amis et, bien sûr, comme tous les Occidentaux, elle y a découvert un peuple aux antipodes des désolants clichés, mollahs rétrogrades et sévères femmes en tchador.
Eh bien, en ce début février, c’est la France entière, et les patrons du Medef en particulier, qui ouvrent les yeux sur une population encore plus surprenante : les femmes d’affaires iraniennes. Quadras, quinquas, sexas, une trentaine d’entre elles ont été conviées à Paris par le Centre franco-iranien, très active dans le rapprochement économique des deux pays.