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Le Louvre au service de la diplomatie économique française

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L’exposition “Le Louvre à Téhéran” n’aurait sans doute pas vu le jour sans le soutien financier des groupes Total et Renault. Le site multinationales.org revient sur l’inauguration de l’exposition, ce 5 mars 2018, en présence du ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, mais également sur le rôle du musée français dans le rapprochement économique entre la France et l’Iran.

 

En Iran, le Louvre se fait à nouveau le VRP des multinationales françaises

7 mars 2018 par Olivier Petitjean

Une nouvelle fois, le Louvre se met au service de la diplomatie économique française et de l’industrie pétrolière, avec l’inauguration en Iran d’une exposition de prestige financée par Total et Renault.

Le Louvre a inauguré ce lundi 5 mars au musée national de Téhéran une grande exposition présentant une cinquantaine de pièces maîtresses issues de ses collections. C’est la première exposition de ce type organisée par un grand musée occidental en Iran. Le principe en avait été décidé il y a deux ans lors d’une visite en France du président Rohani, et l’objectif en est limpide : faire la promotion de l’Hexagone et de ses entreprises en Iran, sur fond de levée des sanctions économiques américaines.

Depuis la signature en 2015 de l’accord sur le nucléaire iranien, les milieux d’affaires français et européens voient l’Iran, et ses 80 millions d’habitants restés jusqu’ici à l’écart de la mondialisation, comme un nouvel eldorado économique. L’exposition du Louvre est d’ailleurs réalisée en partenariat avec la fondation Total et de Renault, deux des groupes français les plus directement intéressés par le marché iranien.

Total a signé en juillet 2017 avec le gouvernement iranien un accord pour exploiter le gisement gazier de South Pars, présenté comme « le plus grand au monde ». Ce projet est cependant sous la menace d’une possible remise en cause de l’accord nucléaire par Donald Trump. Pour protéger ses entreprises qui voudraient faire affaire en Iran des sanctions américaines, qui avaient coûté très cher à BNP Paribas il y a quelques années, le gouvernement français a d’ailleurs mis en place une ligne de financement publique d’un milliard et demi d’euros via Bpifrance.

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