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Il y a un an, Maryam Mirzakhani disparaissait

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Le 15 juillet 2018, la mathématicienne de nationalité iranienne était emportée par un cancer, à l’age de 40 ans. Cette spécialiste de la dynamique et de la géométrie des surfaces dites de Riemann était devenue célèbre au plan mondial en 2014. Elle était devenue la première femme au monde à remporter médaille Fields, l’une des récompenses scientifiques les plus réputées, considérée comme le Nobel de la discipline. Cette récompense existait depuis 1936 et 52 hommes de moins de 40 ans (une des conditions de cette médaille) avaient précédé Maryam Mirzakhani, durant l’histoire de ce prix.

2014 avait été une année faste pour la chercheuse, qui avait également été distinguée du prix de la recherche de l’Institut Clay. Dans une interview donnée à l’Institut Clay, elle se désignait comme une «chercheuse lente», ajoutant, «la majorité du temps, faire des maths est comme grimper une montagne, sans chemin et sans perspective devant».

 

Son frère bouleverse son destin

Maryam Mirzakhani avait remporté une de ses premières récompenses dès l’âge de 17 ans, âge auquel elle participe aux Olympiades internationales de mathématiques et remporte la médaille d’or à Hong-Kong, comme l’année suivante à Toronto d’ailleurs. De quoi lui ouvrir les portes de l’université de technologie de Sharif à Téhéran. Après sa thèse à Harvard, elle part à Princeton, avant de devenir professeure à Stanford en 2008.

Le 13 juillet 2017 dans un dernier post sur Facebook, où elle remerciait les internautes de leur soutien, Maryam Mirzakhani affirmait : « Plus je passe de temps à faire des maths, plus je suis heureuse. »

Le destin aurait pu être très différent pour cette scientifique d’abord attirée par la littérature et l’écriture, avant que son frère ne décide de lui acheter un ouvrage consacré à Gauss inventeur des célèbres courbes qui portent son nom, un livre qui va lui donner le goût du raisonnement mathématique.

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