Ferdowsî, le poète persan auteur du Livre des Rois

Ferdowsî

Abū-l-Qāsim Manṣūr ibn Ḥasan al-Ṭūṣī, (en persan : أبو القاسم منصور بن حسن طوسی) surnommé Ferdowsî1 (en persan : فردوسی) est un poète persan du xe siècle. Surnommé «le Recréateur de la langue persane», il écrivit la plus grande épopée en langue persane intitulée Shâh Nâmeh (ou Livre des rois). Il est né dans le village de Badji à côté de la ville de Tous(Khorassan, Iran), vers 940. Il est mort probablement vers 1020.

Biographie

Ferdowsî est né dans une famille de dihkans (propriétaires terriens). Selon Nizami, il aurait été de religion musulmane, mais des chercheurs pensent qu’il pouvait aussi suivre les rites zoroastriens [réf. nécessaire]. En effet, sa famille s’employait à perpétuer les épopées perses anciennes et zoroastriennes compilées sous les Sassanides en pehlevi6.

Sa vie, à partir de ses vingt-cinq ans et durant quarante années, fut consacrée à l’écriture de l’épopée nationale persane, pour laquelle il n’obtint de son vivant que peu de reconnaissance, même si elle était destinée à devenir l’un des textes les plus importants de la littérature persane.

Il se rendit, alors âgé de 65 ans, à Ghazna, en Afghanistan où sa constante recherche d’un protecteur le mit en contact avec l’un plus grands hommes politiques de son temps, le sultan Mahmoud de Ghazna. Il composa, à sa demande, le Shah Nameh, histoire des anciens rois de Perse.

Tandis qu’il se livrait au travail dans la retraite, ses ennemis le perdirent dans l’esprit du roi.

Celui-ci aurait promis une pièce d’or par vers au poète, mais l’œuvre finale en comptant plus de 60 000, le sultan n’accepta de payer qu’en pièces d’argent. Mal récompensé par ce monarque, il lança contre lui une vive satire et s’expatria. Ils se disputèrent donc pour des questions d’argent mais aussi de religion, et Ferdowsî fut contraint de fuir vers d’autres cours. Sa réputation lui valut la protection du calife abbasside de Bagdad.

Il composa aussi plusieurs poèmes lyriques. Un Youssouf et Zouleïkha, qui narre les aventures de Joseph et de la femme de Putiphar et contient 9 000 vers lui a parfois été attribué6 ; néanmoins, certains spécialistes estiment qu’il est plutôt de la main d’un poète de la seconde moitié du xie siècle7

Bien plus tard, Ferdowsî regagna sa ville natale. Regrettant son ingratitude, Mahmoud aurait ordonné qu’il soit finalement payé au juste prix. Quand le convoi arriva à Tous, il en croisa un autre : c’était le cortège funéraire du plus grand poète qui venait de mourir dans le dénuement complet.

Livre des Rois (Ferdowsi)

Le Livre des Rois (en persan : شاهنامه Écouter ; romanisation ALA-LC : Shāhnāmah) est un poème épique, retraçant l’histoire de l’Iran (Grand Iran) depuis la création du monde jusqu’à l’arrivée de l’Islam, en plus de 60 000 distiques1, écrit aux alentours de l’an 1000 par Ferdowsi.

1- Contexte de redaction

On ne connaît que très mal la vie de Ferdowsi, la principale source à ce sujet étant le Livre des Rois lui-même. D’autres poètes, comme Nizami, ont écrit sur sa vie, mais l’écart chronologique est trop grand pour que la source soit fiable.

Le Livre des Rois est rédigé pendant une période de troubles politiques : depuis le ixe siècle, le pouvoir du calife abbasside est remis en cause, et la dynastie des Samanides a pris le pouvoir en Iran. Depuis leur capitale principale de Boukhara, ils patronnent une importante activité intellectuelle, protégeant des hommes de lettres, comme les poètes Rudaki et Daqiqi, l’historien Bal’ami ou encore les philosophes Rhazes et Avicenne. Cependant, sous la pression des turcs d’Asie centrale, l’émir Nuh II est contraint de nommer Mahmud Ghaznavi gouverneur du Khorasan. Celui-ci, grâce à une alliance avec les turcs qarakhanides de Transoxiane renverse l’émirat samanide en 1005.

Malgré sa richesse, Ferdowsi cherche un protecteur pour accomplir ce qu’il juge comme l’œuvre de sa vie : la compilation des légendes persanes. Prenant le relais de Daqiqi après sa mort en 980, il commence immédiatement à écrire pour différents commanditaires. Mais il ne trouve un protecteur réellement puissant qu’avec l’arrivée de Mahmud au pouvoir. Il a alors 65 ans, et subit déjà des problèmes d’argent. Pour des raisons financières, mais peut-être également religieuses (Ferdowsi était Chiite, selon Nizami, ou peut-être Zoroastrien), pourtant, le poète se sépare relativement rapidement de son dédicataire, qui visiblement faisait peu de cas d’une œuvre qui ne pouvait le servir politiquement. « Si Mahmud n’avait pas eu l’esprit aussi borné/Il m’aurait placé dans un rang élevé », écrit Ferdowsi dans son Livre des Rois. Après la publication d’une satire sur son ancien protecteur, largement diffusée, Ferdowsi se voit contraint de fuir vers des cours provinciales (Bagh, Ahwez). Il meurt aux alentours de 1020 dans la gêne. Une légende raconte qu’au même moment qu’on transférait la dépouille de Ferdowsi, on croisait les chameaux de Sultan Mahmud arrivant avec les quantités d’or et d’argent en guise de pardon.

2- Le contenu et la forme

2-1 Texte antérieur de Daqiqi

Lorsque Ferdowsi entama l’écriture du Livre des Rois, il ne partait pas de rien. En effet, c’est le poète Daqiqi qui eut le premier l’idée d’écrire cette grande épopée, et qui en commença la rédaction. Malheureusement, il mourut assassiné par un esclave vers 980, ne laissant qu’un millier de distiques. Ferdowsi, malgré les critiques acides dont il les accompagne, les incorpora dans son œuvre, et développa considérablement l’idée de son prédécesseur. Selon ses propres dires, il lui fallut trente ans pour terminer la rédaction de l’épopée (« voici trente ans de ma vie en souffrance… »), qui dut donc être achevée vers 1010, soit dix ans avant son décès.

2-2 Sources

« Tout ce que je dirai, tous l’ont déjà conté/Tous ont déjà parcouru les jardins du savoir », écrit l’auteur. En effet, le Livre des Rois puise ses sources dans l’importante tradition mythologique iranienne. Les thèmes ne sont pas nouveaux : les exploits du héros Rustam, par exemple, étaient déjà peints à Takht-i Sulayman plusieurs siècles auparavant.

Selon Gilbert Lazard, les sources les plus anciennes sont des mythes indo-iraniens, comme l’Avesta, des mythes scythes (pour le cycle de Rostam et de sa famille) et des mythes parthes. Pour les parties plus historiques, Ferdowsi aurait repris en partie l’Iskandar Nâmehdu pseudo-Callistène, les chroniques royales sassanides, la littérature romanesque en pehlevi et des recueils de maximes et de conseils, cités textuellement dans le Livre des Rois. De la fin de l’époque sassanide, on connaît également une compilation du Khwadayènamag traduit par Ibn al-Muqaffa en arabe au viiie siècle.

Il ne faut pas non plus oublier les sources orales, innombrables, dont Ferdowsi s’est indubitablement servi ; elles constituent sans doute la principale source d’inspiration du poète.

Enfin, il faut également dire un mot des embryons de Livre des Rois dont Ferdowsi a repris une partie de ses informations.

On connaît un Livre des Rois entrepris sous l’influence du gouverneur de Tus, Abu Mansur, par un collège de quatre zoroastriens. Ceux-ci s’inspiraient d’ailleurs du Khoday Nâmeh déjà cité. Ce texte en prose est une source attestée de celui de Ferdowsi.

Il existe également un poème en persan de Massudi de Merv composé au début du xe siècle, dont ne subsistent actuellement que trois distiques. On ne sait pas si Ferdowsi en eut réellement connaissance.

Enfin, le poème de Daqiqi de 975-980 fut une source certaine de l’épopée.

« Je désirais avoir ce livre [l’ébauche de Daqiqi] pour le faire passer dans mes vers. Je le demandais à d’innombrables personnes. Je tremblais de voir le temps passer, craignant de ne pas vivre assez et de devoir laisser cet ouvrage à un autre. […] Or, j’avais dans la ville un ami dévoué : tu aurais dit qu’il était dans la même peau que moi. Il me dit : “C’est un beau plan, et ton pied te conduira au bonheur. Je t’apporterai ce livre magnifique. Ne t’endors pas ! Tu as le don de la parole, tu as de la jeunesse, tu sais l’ancien langage. Rédige ce Livre de Rois, et cherche par lui la gloire auprès des grands.” Il m’apporta donc le livre, et la tristesse de mon âme fut convertie en joie. »

2-3 Langue

Avec la conquête arabe, le pahlevi, l’ancien perse, parlé au temps des Sassanides, disparut des documents écrits au profit de l’arabe. Ce n’est qu’au ixe siècle que réapparut cet idiome, sous un nouveau visage : le persan. Ce langage résulte en fait de la transformation orale du pehlevi, qui resta couramment parlé dans le monde bien qu’il ne fût pas écrit, et s’enrichit de mots arabes. Ferdowsi, en utilisant le persan dans un texte aussi considérable que le Livre des Rois, signe véritablement l’acte de naissance de cette langue, même si elle était déjà parfois utilisée par certains écrivains iraniens.

Il ne faut toutefois pas croire que le Livre des Rois du xe siècle se conserva tel quel au fil du temps. Le texte fut repris, remanié, pour adapter la langue au contexte notamment. Les fautes des copieurs se perpétuèrent. Le texte fut révisé principalement en 1334-35 par le vizir de Rashid al-Din, puis en 1425-26 pour le sultan Baysunghur. C’est cette version que l’on utilise le plus souvent.

2-4 Versification

Le texte comporte, selon les versions, de 40 000 à 60 000 distiques de deux vers de onze syllabes chacun rimant entre eux. Tous les vers ont le même rythme : C L L C L L C L L C L (C=courte/L=longue) «فَعولُن فعولن فعولن فَعَلْ/ فَعولْ»،. Les phrases (figures de styles) et les rimes sont généralement stéréotypées. Cela en facilite la mémorisation par le récitant.

2-5 Structure

Gilbert Lazard divise le texte en trois grandes parties (augmentées d’une introduction), qui couvrent cinquante règnes.

  • L’introduction est le moment où Ferdowsi explique, entre autres, pourquoi et comment il a écrit ce texte.
  • L’histoire des « civilisateurs » est une partie relativement brève, qui comprend
    • La création du monde, sa sortie « hors du néant »
    • La dynastie des Pishdadian, « les premiers créés », qui enseignent aux hommes tous les arts (maîtrise du feu, travail des métaux, construction des maisons, médecine, irrigation, justice, etc.), parmi lesquels règne Jamshid.
    • La chute de cette dynastie due au Mal, incarné par Zahhak, dont la tyrannie dure mille ans, et qui finalement sera renversé par le justicier Faridun. À la mort de celui-ci, son royaume est partagé entre ses trois fils, mais les deux plus âgés assassinent leur cadet, ce qui marque le début de la longue guerre entre Iran et Touran.
  • L’histoire des rois légendaires constitue la partie la plus longue, et la plus sujette à l’épopée. Une grande partie est consacrée à la guerre entre Iran et Touran, et c’est dans ce contexte que sont développés les cycles des grands héros comme Rostam, Gudarz, Tus, Bijen… Le récit central, la guerre contre le souverain du Touran, Afrassiyab, est entrecoupé d’histoire secondaires, qui lui sont plus ou moins rattachées, telles que celle de Bijen et Manija. La religion Zoroastrienne prend une place plus visible que dans les autres passages.
  • La partie « historique » est composée de récits de batailles et d’anecdotes ponctués souvent par une morale. Les personnages présentés sont plus humains (notamment sur le plan de le durée de vie). On peut identifier plusieurs périodes qui correspondent à des moments historiques :
    • Les achéménides, qui sont assez peu développés. Darius II prend le nom de Darab et son fils Darius III, celui de Dara, qui est vaincu par Iskandar.
    • Le cycle d’Iskandar, c’est-à-dire Alexandre le Grand, est une reprise de l’Iskandar Nâmeh du pseudo-Callisthène. C’est un passage très développé, qui présente peu de points communs avec l’histoire réelle. Alexandre est présenté comme un sage, qui a notamment dépassé le bout du monde, conversé avec l’arbre waq-waq…
    • Les rois Ashkanian sont mentionnées rapidement. Ils correspondent aux parthes Arsacides, mais l’auteur a dû ici se trouver confronté à la quasi-absence de sources.
    • La dynastie sassanide, enfin, occupe un tiers du récit entier. On y trouve à la fois des récits de bataille, des anecdotes ponctuées par des morales et des discussions philosophiques.

2-6 Personnages

  • Afrasiab, roi régnant sur le royaume turc du Touran, situé au nord-est de l’Iran. Il cherche à de multiples reprises à déstabiliser l’Iran et à lui déclarer la guerre.
  • Farangis, fille d’Afrasiab et mère de Siyāvash.
  • Fereydoun, roi iranien descendant de Jamshid, symbole de générosité et de justice ayant battu le roi maléfique Zahhak. Il est supposé avoir régné 500 ans d’après l’Avesta, puis aurait partagé son royaume parmi ses trois fils : Salm héritant de Roum et de l’Occident(Asie mineure), Tour du Touran (Asie centrale), et Iradj de l’Iran. Ce dernier sera assassiné par ses frères par jalousie, puis vengé par son petit-fils Manuchehr. Tous les rois suivants de l’Iran seront systématiquement cherchés parmi les descendants justes et nobles de Fereydoun.
  • Jamshid, quatrième et plus grand des premiers Shahs de l’humanité, il correspondrait à Yima dans l’Avesta et à Djama Yama dans les Védas, aurait inventé le parfum, les remèdes à base de plantes, la confection des vêtements et des tapis persans, et aurait instauré la répartition du peuple en quatre classes proches du système de castes. Il est le fils du troisième Shah Tahmourés, nommé Dive Band pour avoir ligoté les démons, petit-fils du deuxième Shah Houchang supposé avoir découvert le feu et inventé l’agriculture, et arrière-petit-fils de Kayomars premier Shah de l’humanité et premier homme créé par Ahura Mazda.
  • Kai Khosro, fils de Siyāvash, Shah légendaire d’Iran affrontant le roi Afrasiab.
  • Kayomars, premier homme créé par Ahura Mazda, premier Shah de l’humanité et arrière-grand-père de Jamshid.
  • Manuchehr, roi iranien petit-fils d’Iradj et arrière-petit-fils de Fereydoun, il vengea l’assassina de son grand-père par les rois de Roum et du Touran.
  • Rakhsh, cheval légendaire fort et rusé du héros Rostam, ayant souvent protégé ce dernier pendant son sommeil.
  • Rostam, fils de Zal et de Roudabeh, présenté comme le plus fort des héros légendaires de la mythologie iranienne, ayant accompli le voyage aux sept étapes-épreuves et vaincu le dive Akvan et le dive blanc Séphide. L’un des épisodes les plus importants est son affrontement avec son fils Sohrab qu’il tue sans l’avoir reconnu sur le champ de bataille.
  • Roudabeh, princesse de Kaboul, fille du roi Mehrab Kaboli, épouse de Zal et mère de Rostam.
  • Siyāvash, mari de Farangis, la fille du roi Afrasiab du Touran où il est exilé, il est une figure majeure du Shahnameh.
  • Sohrab, fils de Rostam et de Tahmineh, il est à la tête de l’armée turque du Touran lorsqu’il affronte et est tué par son propre père, Rostam, lui-même défendant l’armée d’Iran.
  • Tahmineh, fille du roi de Samangan (en) en Afghanistan, épouse de Rostam et mère de Sohrab.
  • Zahhak, roi tyrannique et maléfique ayant embrassé le diable Ahriman, se retrouvant par conséquent avec un serpent dans chaque épaule à nourrir chaque jour du cerveau de jeunes hommes, puis ayant usurpé le trône de Jamshid et étant finalement battu par le prince Fereydoun et enchaîné au Mont Damavand.
  • Zal, fils de Saam et père du héros Rostam, guerrier mythique albinos ayant été élevé par Simurgh, l’oiseau fabuleux de la mythologie perse.

3- Postérité

  • Le Livre des Rois et la culture persane

Le Livre des Rois est sans doute l’œuvre littéraire la plus connue en Iran et en Afghanistan, avec le Khamsa de Nizami, qui d’ailleurs s’en inspire. La langue a peu vieilli (selon G. Lazard, lire le Livre des Rois pour un iranien correspond un peu à lire Montaigne dans le texte en France), et il constitue une base incontournable pour les récitants et les poètes encore de nos jours.

  • Le Livre des Rois et l’art persan

Évidemment, le texte du Livre des Rois a donné lieu à de nombreuses représentations, dans la peinture persane comme dans les objets (céramique, etc.).

  • Le Livre des Rois dans le reste du monde islamique

Le texte du Livre des Rois fut rapidement traduit en arabe et en turc, et beaucoup copié dans ces langues. Il est intéressant de voir qu’à la cour ottomane, au xvie siècle, il existait un poste officiel de « shahnamedji » : le poète l’occupant devait composer des œuvres dans le style du Livre des Rois, ce qu’il faisait généralement en langue turque et non en vers persans. Ce poste, qui concrétisait une coutume née au milieu du xve siècle, fut supprimé en 1600, bien que des commandes de ce type fussent encore passées, par Uthman II et Murad IV, par exemple. Il montre combien le Livre des Rois reste populaire dans les pays influencée par la culture persane, même plusieurs siècles après sa création.

4- Ferdowsi est un poète de la paix et de l’amitié

(Art. Ferdowsi, le poète de la paix. Masoumeh Sabbaghi)

Une grande partie du Shahnameh est consacrée aux guerres et aux batailles patriotiques. Cependant, on a toujours insisté sur la priorité d’avoir la paix dans la guerre et l’expression de la cruauté de la guerre. Dans certains cas, Shahnameh a été renvoyé à une vision rationnelle de l’incompétence de la guerre et de l’utilité de la paix.

Y compris dans les mots de Siavash, le mythe de la paix et de la lutte de Shahnameh a été exprimé

L’une des conséquences les plus néfastes de la guerre est l’effusion de sang, A Shahnameh, il est dit que la guerre est associée à des saignements, mais il critique la guerre et invite la paix. Parmi ceux-ci, Iraj, le premier champion de Shahnameh, qui perd sa vie dans la poursuite de la paix et de la guerre, raconte à ses frères guerriers:

Un autre champion bienveillant de Shahnameh s`appelle Piran (C’est Turanian) qui parle de donner la priorité à la paix sur la guerre.

Dans Shahnameh de Ferdowsi, la guerre a, outre sa nature irrationnelle, un caractère anthéiste. En d’autres termes, le début d’une guerre d’agression à Shahnameh signifie se battre avec Dieu et choisir une méthode qui est en conflit avec la volonté de Dieu.

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