Le sélectionneur de l’Iran, Carlos Queiroz, est loin d’être fataliste concernant les chances de sa sélection placée dans le groupe B de la Coupe du monde avec le Maroc, le Portugal et l’Espagne.
L’Equipe|Publié le jeudi 14 juin 2018 à 15:57
Carlos Queiroz reconnaît que l’Iran est le Petit Poucet du groupe B de la Coupe du monde, mais le sélectionneur ne veut pas se laisser faire pour autant. A la veille du premier match des Perses au Mondial 2018 vendredi à Saint-Pétersbourg contre le Maroc (17h00), le technicien en poste depuis 2011 a insisté sur les chances de l’Iran dans ce tournoi, notamment sur ce premier match contre sélection théoriquement plus abordable que le Portugal ou l’Espagne. «Nous admettons que les trois autres adversaires sont favoris, avec leurs grands joueurs dans leurs grands clubs. Mais nous ne tolérons pas qu’on nous dise qu’on ne peut pas gagner. Nous n’acceptons pas qu’on réduise à néant nos espoirs.»
L’Iran n’a jamais réussi à dépasser le premier tour de la Coupe du monde en trois participations, mais le sélectionneur aimerait que son équipe franchisse un cap dans le futur: «C’est une opinion personnelle, mais cette équipe ne perdra pas de façon éternelle. Les joueurs iraniens ont la passion du football, le peuple iranien a la passion du football. Le football n’est pas factice ici, il ne sert pas à démontrer quelque chose.» Pour atteindre cet objectif, Queiroz reconnaît qu’il faudra faire le dos rond et espérer un contre favorable: «L’Iran n’est pas différente des autres équipes qui doivent parfois défendre 90 minutes contre les gros. Si nous devons défendre 90 minutes pour avoir un résultat, nous le ferons. Pas de problème.»
Avec AFP