«La plupart des entreprises françaises ne pourront pas rester en Iran»

C’est l’aveu de Bruno Le Maire, ministre de l’Economie du Gouvernement du président français, Emmanuel Macron.
Selon les propos du ministre, «  la plupart des entreprises françaises ne pourront pas rester en Iran  ». Bruno Le Maire, s’exprimait après les annonces de Total et Peugeot, deux groupes français qui ont annoncé leur volonté de quitter l’Iran, afin d’échapper aux sanctions économiques mises en place par les Etats-Unis après leur retrait de l’accord sur le nucléaire avec l’Iran.
Les entreprises «  ne pourront pas rester car elles ont besoin d’être payées pour les produits qu’elles livrent et fabriquent en Iran et elles ne peuvent pas être payées car il n’y a pas d’institution européenne financière souveraine et autonome  », a-t-il déclaré au micro de BFM TV.

«  Les Etats-Unis n’ont pas à être le gendarme économique de la planète  »

«  Notre priorité c’est de bâtir des institutions financières européennes indépendantes souveraines qui permettent des canaux de financement entre des entreprises françaises, italiennes, allemandes, espagnoles et n’importe quel autre pays de la planète car c’est à nous Européens de choisir librement et souverainement avec qui nous voulons faire du commerce  », a insisté le ministre français.
«  Les Etats-Unis n’ont pas à être le gendarme économique de la planète et comme visiblement le président américain a décidé d’être le gendarme économique de la planète, c’est à nous de nous doter d’instruments pour ne pas être les victimes de ce choix  ».
Rappelons que, en l’absence de dérogations accordées par le Trésor américain, en dépit des demandes venues de l’Union Européennes, Total doit donc renoncer, par exemple, à un gigantesque projet gazier, tandis que le groupe PSA (Peugeot, Citroën) a vendu 444 600 véhicules sur la seule année 2017.
Seul Renault et son PDG, Carlos Ghosn, ont décidé de garder le cap.

Fodasun

 

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