Italie et Chine, partenaires de l’Iran pour développer les énergies renouvelables

Le groupe chinois Sinosteel Corp, spécialisé dans la métallurgie et l’énergie, annonce la signature d’un pacte avec la société Denikon, basée en Italie, afin de construire ensemble un parc solaire en Iran,,avec une capacité de 1000 MW, annonce ce lundi 9 juillet l’agence iranienne IRNA.
Le document appelé «  memorendum de compréhension  » envisage la construction d’un parc de 500 à 100 MW dans la cité de Yazd, dans le centre de l’Iran, avec 20 000 centrales solaire résidentielles et une fabrique d’installations photovoltaïques.

Sinosteel, un géant chinois de plus en plus implanté en Iran

Ce projet, situé dans la ville de Yazd très exposée au soleil, qui inclus un site classé au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO, devrait permettre de d’aider la ville de Yazd à être moins dépendante des énergies fossiles.
Dans le même temps, le Gouvernement iranien du président Hassan Rohani, président de la République islamique d’Iran, qui a lancé un objectif atteindre 5000 MW de capacité en énergies renouvelables en plus, d’ici 2020, et encore 2500MW en plus à l’horizon 2030.
Selon le média iranien, Sinosteel, un groupe détenu par l’Etat chinois, a déjà investi 2,5 milliards de dollars dans des projets en Iran.

Diversifier les sources d’énergie

Dans le contexte des sanctions et alors que les investisseurs, notamment français avec Total et Renault, quittent l’Iran, l’Iran peu continuer à compter ses ses relations commerciales avec des pays comme l’Italie en Europe. Mais surtout l’Asie avec la Chine. Cet bonne nouvelle dans le domaine des énergies renouvelables marque également la volonté affichée par l’Iran pour, d’une part, continuer à respecter l’accord de Paris sur le climat au plan mondial, adopté le 12 décembre 2015. Et, d’autre part, de continuer à développer les différentes sources d’énergies afin de s’affranchir d’une économie uniquement basée sur les revenus pétroliers.

Fodasun

Comments (0)
Add Comment