« Regard sur le cinéma chinois ». C’est le nom d’un événement qui vient de se tenir durant trois jours à Téhéran. De nombreux films ont été projetés et ce rendez-vous a également été l’occasion d’étendre la coopération entre l’Iran et la Chine sur le plan de l’industrie cinématographique.
Le festival a été inauguré ce mercredi 15 août 2018, au cours d’une cérémonie qui a réuni de nombreux invités sur le plan national et international, dans le hall cinématographique du Musée du Cinéma de Téhéran.
Au cours de son propos lors de l’ouverture, l’Attaché Culturel de l’ambassade de Chine en Iran, Wang Ching Chon a expliqué que, depuis le début du 19e siècle, le cinéma s’est transformé en art populaire et international et qui a su attirer une large audience à travers le monde.
« Les films améliorent notre connaissance des autres peuples et notre compréhension des histoires, cultures et traditions différentes, ce qui permet de rapprocher les gens issus de races différentes ».
A propos d’organiser un tel événement en Iran, le représentant chinois a expliqué qu’il avait pour objectif de promouvoir les points communs entre les cultures iranienne et chinoise à travers l’industrie du cinéma.
« Aftershock », « Mountains May Depart » et « The Story of Three Cities », des films chinois, ont été projetés dans six villes d’Iran, incluant Téhéran, Shiraz, Kerman et Babol durant le festival.
Il est plus particulièrement revenu sur le film « Aftershock » qui raconte le tremblement sismique de 7,8 points sur l’échelle de Richter en 1976 qui a touché le Nord de la Chine et qui a causé la mort de 250 000 personnes et des dommages irréparables.
« Plusieurs années après, la ville de Tangshan est devenu une importante cité industrielle », a-t-il raconté.
« Comme la Chine, l’Iran est un pays actif au plan sismique », a précisé le diplomate.
Il a également exprimé les souhaits que le cinéma chinois puisse partager son expérience avec les Iraniens en cas de tremblement de terre mortel et autres catastrophes naturelles.
Iran et Chine veulent étendre leur coopération à travers le cinématographique
Jafar Sanei Moqaddam, un des membres éminents de l’Institut des Arts a ensuite pris la parole pour exposer le plan de développement chinois.
« Durant les dernières années, la Chine a fait de gros investissements dans son industrie du cinéma en construisant de nombreuses salles de cinéma et a produit un nombre grandissant de films. Cela a permis à la Chine de proposer au public tous les derniers films venus du monde entier dans leur pays », a-t-il détaillé.
Sanei Moqaddam a également insisté sur les derniers succès internationaux du cinéma iranien et sur le fait que, en tant que pays disposant d’une solide culture cinématographique, l’Iran souhaite étendre ses liens culturels et économiques avec la Chine.
« Le but est de tenir des semaines du cinéma en Chine et en Iran et lancer des productions communes entre nos deux pays », a-t-il ajouté.
L’événement se tenait alors que l’Iran s’apprête également à organiser la semaine du cinéma serbe du 22 au 29 août à Téhéran, Shiraz et Tabriz. Dans le même temps, 14 films de 14 pays différents seront projetés dans sept villes iraniennes du 13 au 19 octobre.
Fodasun