Ces catalyseurs d’un genre nouveau sont utilisés aussi bien dans l’industrie du pétrole que dans le secteur automobile ou pharmaceutique. Il s’agit d’un des outils les plus importants et stratégiques dans le développement industriel du pays. Le but de développer ces connaissances technologiques est de réduire la dépendance de l’Iran aux pays étrangers dans ce domaine.
Cela créé également de l’émulation dans le pays en permettant l’arrivée de nouveaux emplois sur le marché et d’augmenter également les capacités de production domestique de l’Iran.
Nano Pars Spadana group a commencé à travailler sur ces nano-catalyseurs en 2001, dans le but de réduire la dépendance aux pays étrangers en réduisant les importations. Avec une équipe de chercheurs incluant des spécialistes en chimie, métallurgie, mécanique des fluides, etc, le groupe a étendu ses recherches aux nanotechnologies et est parvenu à d’importants résultats. Le groupe a réussi à synthétiser des nano-particules à l’aide d’une méthode qu’ils ont baptisé “Shoj”. En plus de la production de nanoparticules le procédé permet aussi de mixer des nanoparticules entre elles.
L’Iran talonne l’Allemagne
L’entreprise a pu se développer rapidement et passer de la laboratoire au stade semi-industriel, puis industriel en moins de 6 ans.
La société a également été en mesure de mettre au point la première unité de production de nano-catalyseurs et de nanoparticules d’Iran, ce qui lui a notamment valu de signer un contrat avec la National Iranian Oil Refining and Distribution Company pour fabriquer des catalyseurs.
Le dernier chantier de la société est la mise au point d’un catalyseur qui permet de supprimer le benzène du PVC. Jusqu’ici, seule l’Allemagne était en capacité de fabriquer ce type de produit très spécifique. L’Iran devient donc le 2e pays du monde dans le secteur.
Nano Pars Spadana est une des entreprises présentes en ce moment à l’exposition internationale de nano-technologie qui se tient en ce moment à Téhéran aussi connu sous le nom de Iran Nano 2018.
Fodasun