Téhéran accueille la 35e édition du Festival international du court métrage (TISFF). L’objectif principal est de présenter au monde le meilleur du film court, à travers une compétition qui réunissant des réalisateurs venus du monde entier.
Cette année 5050 films de 121 pays différents se sont affrontés durant la présélection et seulement 72 films de 30 pays ont été sélectionnés pour être diffusés au cours du festival.
A l’occasion de l’ouverture du festival, le ministre iranien de la culture et de la guidance islamique, Seyyed Abbas Salehi, a expliqué , “Aujourd’hui, nous sommes dans une ère dans laquelle une partie du monde avec une courte histoire cherche à isoler un pays ancien avec une longue histoire et une vieille civilisation”.
“Les arts ne connaissent aucune restrictions, ni frontières”
“Les politiciens américains tentent de couper nos liens avec le monde, ils devraient venir ici pour prendre conscience du fait que la civilisation iranienne est basée sur la culture et les arts, qui ne connaissent aucune restrictions, ni frontières”, a ajouté le responsable iranien.
“C’est pourquoi, malgré les sanctions et les menaces actuelles, de nombreux pays ont tenu à participer au festival de Téhéran et l’Ira a accueilli chaleureusement des réalisateurs venus du monde entier”.
Alireza Sami’e Azar, un des animateurs des ateliers a rappelé que les films courts étaient en général le prélude à la réalisation de longs métrages.
Emilie Dubreuil, une Française productrice française qui avait déjà présenté un film au festival en 2014 et qui était cette fois à Téhéran pour découvrir des films iraniens, a expliqué que son critère principal pour choisir un film était l’histoire, “pour moi, la principal qualité c’est le récit”. Elle fait partie des nombreux professionnels venus de partout dans le monde pour se pencher sur la richesse du cinéma iranien.
Le festival a démarré le 9 novembre et se poursuit jusqu’au 13 novembre au Mellat Cineplex.
Fodasun