Un touriste américain, qui a voyagé aux quatre coins du monde a déclaré que l’Iran est le meilleur des 175 pays qu’il a visité jusqu’ici, et son regard sur le pays a totalement changé après sa visite.
Après avoir patienté durant deux ans, JP Salva a enfin reçu son visa pour l’Iran. Ce touriste de 39 ans a jusqu’ici visité 175 pays, mais aucun ne semble l’avoir touché autant que l’Iran. L’Iran est son pays favori, Shiraz sa ville préférée et le Ghormeh-Sabzi son plat préféré.
JP Salva et né à Puerto-Rico, mais il vit dans la ville d’Orlando aux Etats-Unis, dans l’Etat de Floride. Il est citoyen américain. Il a expliqué avoir été ingénieur informatique aux USA et avoir économisé durant sept ans pour programmer en tout un voyage à travers autour du monde, à travers 195 pays.
Interrogé par BBC Persian, il a raconté avoir eu de bons échos de l’Iran, alors que les médias de son pays dépeignent en général une mauvaise image du pays. C’est pourquoi il a voulu se rendre compte de la réalité de ses yeux. Et son opinion a totalement changé après sa visite.
Revenant sur ses premières minutes en Iran, après son atterrissage à l’aéroport International de l’Imam Khomeini à Téhéran, il a décrit, “Quand je suis arrivé à l’aéroport de Téhéran, au départ, j’étais très inquiet. Je laissais passer les gens devant moi dans la file d’attente pour les contrôles de passeport. A la fin il ne restait plus que moi. Anxieux, je me suis avancé vers l’agent des douanes et je lui ai tendu mon passeport. Il m’a regardé et m’a demandé si j’étais Américain. Il a souri et m’a dit en persan, “vous êtes le bienvenu”. J’avais pensé que ça allait prendre des heures, mais il m’a seulement posé quelques questions. A ce moment précis, j’ai pensé qu’avec ce départ en fanfare, j’allais apprécier le reste du voyage”.
L’accueil chaleureux des Iraniens
Après que son visa eu expiré, ll s’est ensuite rendu sur l’île de Kish, une zone de libre échange qui nécessite des conditions facilitées d’accès pour les hommes d’affaire et les touristes étrangers. Il en suite obtenu un nouveau visa pour l’Iran une seconde fois. Cette fois-ci, il est resté un mois avant de voir son visa encore étendu à nouveau pour trois mois.
Il a posté des photos de ses différents voyages sur sa page Instagram, avec des légendes à la fois en anglais et en farsi. Il a essayé d’apprendre la langue, mais il dit ne pouvoir écrire que quelques mots. Il porte en général une casquette avec écrit “Iran” en farsi et que c’est devenu sa marque préférée.
Plusieurs mois chez l’habitant
JP Salva explique que l’hospitalité des Iraniens est unique au monde. Il raconte qu’ll marchait dans les rues de Téhéran quand un groupe de personnes s’est approché de lui pour lui poser des questions sur d’où il venait. JP leur a expliqué son histoire qui a laissé son auditoire incrédule.
“Ils m’ont demandé où je vivais et je leur ai expliqué que je cherchais un hôtel. Ils m’ont alors invité à venir dormir chez eux, dans leur famille”, détaille le touriste américain.
Il explique n’avoir pas passé une seule nuit à l’hôtel durant son séjour. “En fait c’est comme ça que tout à démarré. J’étais hébergé par quelqu’un, et il m’a demandé quelle ville j’allais visiter ensuite. J’ai dis que je ne savais pas encore, peut-être Ispahan. Il m’a dit, “ça tombe bien ! J’ai un cousin qui vit à Ispahan, tu peux aller habiter chez lui, et ça a continué comme ça de ville en ville”.
Il ne sait plus exactement combien de villes et régions il a visité durant son long séjour en Iran mais estime que c’est entre 20 et 30.
Il estime que tous les Iraniens sont gentils et hospitaliers, mais qu’il y a quelque chose de spécial chez ceux de Shiraz qui le rend uniques, sans savoir dire précisément pourquoi.
L’Américain a été surpris par le traitement amical des Iraniens, et impressionné par l’accueil chaleureux des Iraniens, malgré les tensions politiques entre les deux pays.
Fodasun