Les tirs se déroulent à l’occasion de la célébration des 40 ans de la révolution iranienne. Cette semaine spéciale est l’occasion pour l’Iran de dévoiler ses prouesses technologiques. Le lancement du satellite “Dousti”, que l’on peut traduire par “amitié” en français, fait suite à une tentative en janvier. Le lancement du satellite “Payam” le mois dernier avait certes échoué, mais il avait servi de galop d’essai.
“Grâce aux scientifiques iraniens et à l’aide de Dieu, la fusée Safir a réussi à placer en orbite le satellite de communication Dousti à l’occasion de la Décade de Fajr [célébration de 10 jours du retour de Khomeini en Iran en 1979, ndlr]”, a annoncé le 6 février le vice-ministre iranien de la Défense, le général Qassem Taghizadeh.
Accusations occidentales et démenti iranien
Prochainement, un autre satellite Tolou «Aube» sera lancé, a indiqué le vice-ministre aux médias iraniens.
L’Iran poursuit sa politique de développement technologie, notamment avec ce satellite présenté comme “fait maison”. Ces essais constituent des sources de tensions régulières avec les Etats-Unis et l’Europe, Washington, engagé depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, accusant régulièrement les Iraniens de violer “la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’Onu qui appelle le régime iranien à ne mener aucune activité liée à des missiles balistiques capables de transporter des armes nucléaires”.
De son côté, Téhéran affirme que ses essais ne violent pas cette résolution. D’autant plus que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) confirme régulièrement que l’Iran respecte ses engagements sur le nucléaire, alors que les Etats-Unis eux, ont tout simplement déchiré l’accord de 2015.
Fodasun