Farshad Moghimi, vice-ministre de l’Industrie, des Mines et du Commerce a annoncé ce 14 mars 2019 que, après de denses négociations avec le groupe français, que Renault allait vraisemblablement reprendre ses activités en Iran.
Farshad Moghimi, cité par les médias iraniens, a expliqué qu’un nouveau “mécanisme” avait été mis en place par le groupe français, qui lui permettra de reprendre la fabrication en Iran, en dépit des sanctions américaines.
Pour l’heure, le groupe français n’a ni confirmé ni infirmé l’information délivrée par l’Iran.
En août 207, Renault avait signé un contrat à hauteur de plusieurs millions de dollars à Téhéran, et était d’accord pour augmenter sa production de voitures en Iran, seulement quelques jours après l’annonce par Donald Trump, le président des Etats-Unis, d’infliger de nouvelles sanctions à l’Iran.
En signant un contrat évalué à environ 780 millions de dollars, Renault avait promis d’élever sa production de 150 000 véhicules en plus par an, un accord décrit comme “le plus gros contrat automobile de l’histoire de l’Iran”.
La remarque du responsable intervient suite à la diffusion de quelques rapports selon lesquels Renault reviendra dans l’industrie automobile iranienne après avoir été contraint de suspendre sa production dans le pays à la suite du rétablissement des sanctions secondaires des États-Unis en novembre dernier.
“Notre analyse est que Renault reviendra en Iran”
Il a rejeté le fait que l’Iran était en pourparlers avec le constructeur automobile, soulignant que “notre analyse est que Renault reviendra en Iran”.
À la suite retrait unilatéral des États-Unis de l’accord nucléaire international de 2015 avec l’Iran, la Russie, la Chine, ainsi que l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni, Renault comme nombreuses autres entreprises étrangères ont été forcés de cesser leurs activités en Iran.
Fodasun