“Attristé d’apprendre d’aprendre le décès prématuré du directeur de l’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique), Yukiya Amano. Toutes nos pensées et nos prières vont à ses proches. RIP. Il était un partisan fidèle de l’accord sur le nucléaire depuis sa création. Nous espérons que son successeur suive le même chemin”. C’est par ces mots publiés sur Twitter ce 22 juillet 2019 que Mohammad Javad Zarif, le ministre des Affaires étrangères iranien a rendu hommage au directeur de l’AIEA, décédé à l’age de 73 ans. L’AIEA n’a pas précisé les causes du décès du diplomate japonais mais il avait annoncé qu’il allait prochainement quitter son poste pour des raisons de santé.
Né au Japon en 1947, il avait intégré le ministère des Affaires étrangères après des études de droit. Son parcours a été marqué par une spécialisation dans le désarmement international et la non-prolifération nucléaire.
Il a succédé à l’Egyptien Mohamed el-Baradei. En novembre 2017, son mandat avait été était reconduit de quatre ans.
“Plus technique que politique”
En apprenant la mort de Yukiya Amano, la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini a loué son impartialité et son professionnalisme. Ses adjoints vont désormais assumer certains de ses fonctions en attendant de nouvelles élections.
Celui qui a toujours dit considérer son travail à la tête de l’AIEA comme “plus technique que politique” a supervisé l’enquête sur la dimension militaire du nucléaire iranien, et le rapport qui a suivi. Un rapport qui a ensuite permis aux grandes puissances de signer un accord en 2015. Avant l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche et le retrait des Etats-Unis de cet accord l’année dernière.
Fodasun