Le fabriquant de pièces automobiles iranien Crouse Company, par la voix de son PDG, Nader Sakha, a déclaré que, en dépit des sanctions imposées par les Etats-Unis, son entreprise avait produit 55 millions de pièces automobiles au cours de l’année iranienne 1399 (terminée le 20 mars 2021), ce qui correspond à une croissance de 30% par rapport à l’année précédente.
Toujours selon le responsable, sa société produit plus de 50 % des pièces automobiles en Iran.
Il a également déclaré que 35 nouvelles pièces devaient être ajoutées à la production de la société, y compris des ECU et certaines pièces de freins ABS.
Suite à la décision américaine de quitter l’accord sur le nucléaire iranien en 2018, et la mise en place via les sanctions d’une politique dite de “pression maximum” sur l’Iran sous l’impulsion du président Trump.
Espoir de levée des sanctions
Les entreprises notamment européenne comme Peugeot-PSA, avaient quitté l’Iran par crainte de tomber sous le coup des sanctions, malgré une longue présence dans le pays et des liens étroits avec l’industrie automobile iranienne.
Nader Sakha a précisé que désormais, les entreprises étrangères ne répondaient même plus aux e-mails des entreprises iraniennes.
Faisant référence à l’exportation de faisceaux de câbles moteur à Peugeot avant les sanctions, il a ajouté qu’il y a neuf ans, la société française avait décidé d’acheter tous les faisceaux de câbles moteur à Course Company. Il a également déclaré que si les sanctions étaient levées par le nouveau président américain, Joe Biden, les entreprises iraniennes auraient également tendance à coopérer avec des entreprises étrangères.
Fodasun