La “Silicon Valley d’Iran” témoigne de la vitalité des start-up

Le parc technologique Pardis a dévoilé trois nouveaux produits conçus par des entreprises iraniennes hébergées dans son enceinte.
Une cérémonie s’est tenue ce mardi dans le parc technologique, en présence du ministre du Pétrole ainsi que le conseiller pour les affaires internationales à la Vice -présidence en charge des sciences et des technologies.
Trois nouveautés ont été présentées, une imprimante 3D, une solution antiseptique pour nettoyer les canalisations et un système de drainage automatique pour réservoir de pétrole.
L’imprimante 3D permet d’imprimer des pièces spéciales avec un nombre limités de moules. L’usage est adapté aux entreprises qui souffrent de pénurie dans le domaine des équipements en raison des sanctions internationales qui frappent l’Iran.
La qualité proposée par cette imprimante 3D est équivalente aux modèles européens, pour un prix 50% plus bas.

Concurrencer les Européens et Américains

Elle est compatible avec les matériaux polymères et composites. Des imprimantes du même type sont utilisées en Allemagne, aux USA, en Chine ou au Japon.
L’antiseptique pour nettoyer les canaux enterrés n’est pas encore produit de manière domestique, aujourd’hui, seuls les USA, le Brésil et la Pologne disposent de cette technologie.
Le système de drainage automatique pour réservoir de pétrole est beaucoup utilisé pour les réserves d’hydrocarbure et beaucoup de raffineries font partie des cibles visées. Pour l’heure ce type de produit est proposé uniquement par les USA, la Grande -Bretagne ou les Pays-Bas.
Connue comme la Silicon Valley iranienne, le parc technologique Pardis est situé à une vingtaine de km de Téhéran.

Fodasun