L’Iran rentre dans le club fermé des pays qui produisent des superordinateurs
Baptisé “Simorgh”, l’Iran a dévoilé ce dimanche 16 mai 2021 son premier superordinateur, une technologie maîtrisée par seulement 30 pays dans le monde.
Il tire son nom d’un oiseau qui fait partie de la mythologie iranienne, qui rappelle le Phénix popularisé par les auteurs classiques grecs et latins.
Basé sur la technologie du cloud computing, le superordinateur iranien (ou supercalculateur), il a pour le moment une puissance de 5 pétaflops sur le plan de la puissance de traitement. Lors de l’inauguration, le ministre iranien des Technologies de l’information et de la télécommunication, Azari Jahromi, a annoncé que l’Iran travaille déjà sur une augmentation de la puissance à 10 pétaflops.
Le “Simorgh” s’étale sur une surface de 250m2.
Hautes performances de vitesse de calcul
Les superordinateurs sont conçus pour offrir de très hautes performances en matière de vitesse de calcul. Ils trouvent des applications dans des domaines aussi variés que les calculs de résistance des matériaux, les prévisions météorologiques ou l’étude de la fusion nucléaire, notamment.
Les leaders dans le domaine sont le Japon, les Etats-Unis et la Chine.
Fodasun