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«  Les instigateurs du coup d’état de 1953 ont toujours peur de l’Iran  »

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Le 19 août 1953, il y a 65 ans, un coup d’état renversait le premier ministre iranien, Mohammad Mossadegh. L’évènement signait le retour du Shah au pouvoir en Iran, avec l’aide des Etats-Unis. Ce jour, l’agence Mehr News revient sur cet événement.

Ce jour-là, les rues de Téhéran ont été le théâtre de scènes de violence et de chaos orchestrées par les supporters de Mohammad Reza Pahlavi. Les violences ont été engendrées par les Britanniques, avec l’aide des Dollars US. Au final, le gouvernement démocratiquement élu fut renversé.
Le «  coup  » a été mis en place afin de remettre en cause la nationalisation du pétrole iranien le 19 août 1951. Cette nationalisation n’a été permis que par l’union des religieux et des nationalistes.
Les Anglais, qui constataient cette unité au sein des différentes couches de la société iranienne ont tenté de semer la division entre les religieux et nationalistes, au sujet de la nationalisation. Cette opération avait pour but le retour des Pahlavi au pouvoir le 19 août 1953.
Le coup d’état a été le point culminant du despotisme et du pillage des ressources, jusqu’à la victoire de la révolution islamique de février 1979. Il y a de nombreuses versions concernant le rôle joué par les Anglais et les Américains dans le coup d’état.

«  Les étrangers ont toujours regardé l’Iran avec convoitise  »

Cependant, Kermit Roosevelt, le chef de la CIA pour pour le proche-orient et l’Afrique qui dirigeait la CIA à l’époque du coup d’état a expliqué, dans une interview, que ça avait été la première opération secrète contre un gouvernement qui avait été mis au point à la fin de l’administration Truman.
Ces révélations montrent que, pour des raisons politiques, géopolitiques et économiques, les étrangers ont toujours regardé l’Iran avec convoitise et ce genre d’attitude a continué après la révolution de 1979. Inutile de préciser que peu importe qui est au pouvoir à Londres ou à Washington, Américains et Anglais n’ont toujours pas abandonné leurs intentions maléfiques envers les Iraniens, une nation que de nombreux experts qualifient de civilisation supérieure.
Ces gesticulations montrent que les dirigeants des démocraties libérales, de Dwignt D. Eisenhower ) Donald Trump, ont toujours craint l’Iran, peu importe que ce soit des nationalistes ou des tenants de républicanisme islamique.

Traduction  : Fodasun
Source (en anglais)  : Mehr News Agency

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