Un bas-relief persan remis à l’Iran par les USA
Selon un arrêt de la cour suprême à New-York, un ancien bas-relief persan estimé à 1,2 millions de dollars a été rendu à l’Iran après 80 ans. Il avait été volé à Persepolis en 1936.
Gholam-Ali Khoshrou, ambassadeur d’Iran auprès des Nations Unies a dit ce mardi que cette sculpture en pierre calcaire datant d’environ 500 ans avant J.C. a indiqué à la chaîne iranienne Press TV qu’il avait reçu la statue.
“Je suis très heureux, aujourd’hui, que cet objet culturel très important qui avait été volé à l’Iran m’ait été remis par le Procureur du district du Comté de New-York. Cet objet appartient à l’Iran depuis 2500 ans, il s’agit de la représentation d’un garde perse qui remonte à l’ère des Achéménides”, a précisé Kohshrou.
L’oeuvre qui représente un garde perse armé d’une lance sera transféré “prochainement” en Iran a confirmé le diplomate.
La pièce avait été volée initialement en 1936 dans les ruines de la cité antique de Persepolis, capitale des cérémonie de l’empire Achéménides, située à 60km au Nord-Est de la ville de Shiraz dans la province de Fars. Les ruines de la cité ont été classées au patrimoine mondiale de l’humanité par l’UNESCO en 1979.
L’ambassadeur iranien a également ajouté que cette pièce de grande valeur avait réapparu lors d’une vente aux enchères à New-York.
11 mois d’enquête
Selon le New-York Times, le Procureur du district du Comté de New-York avait saisi la pièce dans la boutique d’antiquités de Rupert Wace durant un salon en octobre 2017.
L’Iran a pu présenter des document qui attestent qu’il est le propriétaire de ce bien ce qui a stoppé la vente. Il a fallu pas moins de 11 mois aux enquêteurs pour désigner qui était le véritable propriétaire du bas-relief.
Le diplomate iranien a également exprimé sa gratitude envers le juge et le procureur de district pour le coopération qui a mené à restituer la pièce.
“L’héritage de l’humanité est fait de ces réalisations culturelles et historiques. Il devrait y avoir une caste coopération à l’échelle internationale afin de lutter contre le vol et l’appropriation des biens culturels comme celui-ci. Les institutions qui luttent contre ce fléau devrait être renforcées”, a souligné le diplomate.
Fodasun