L’Iran fait part de sa tristesse après l’incendie de Notre-Dame de Paris
“Nous sommes attristés par le fait que Notre-Dame – ce monument emblématique dédié au culte de notre Dieu unique et qui nous a tous rapprochés à travers le chef-d’œuvre littéraire de Hugo – est partiellement détruite après avoir traversé les guerres et la révolution pendant 800 ans. Nos pensées sont avec les Français et tous les catholiques”. C’est par ces mots publiés sur son compte Twitter que Javad Zarif, le ministre des Affaires étrangères iranien, a exprimé l’émotion de son pays suite à l’incendie du plus célèbre édifice d’Europe.
Zarif s’est adressé aux Français dans la soirée du 15 avril 2019, alors que les sapeur-pompiers de Paris étaient encore en train de se battre contre les flammes qui s’en sont pris à un des édifices les plus symboliques de la France à travers le monde.
L’allusion de Zarif au roman de Victor Hugo fait écho à la popularité immense des romans “Les Misérables” et “Notre Dame de Paris”, deux ouvrages très populaires en Iran.
Les Iraniens, des lecteurs de Victor Hugo
Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, ne cache pas son admiration pour l’écrivain français et pour un autre de ses compatriotes, le prix Nobel de littérature Romain Rolland.
De nombreux témoignages de citoyens iraniens, mais aussi d’autres peuples du Moyen-Orient comme des Syriens, des Libanais et Irakiens ont fait part de leur émotion face à ce symbole culturel, religieux et patrimonial.
Mardi matin, le secrétaire d’Etat français à l’Intérieur, Laurent Nuñez, a indiqué à la presse que le “péril du feu” était “écarté”.
Fodasun