Le président iranien montre l’exemple aux législatives
Alors que le scrutin se tient ce vendredi 21 février 2019 à travers tout l’Iran, le président iranien Hassan Rohani s’est rendu au petit matin pour être parmi les premiers à voter.
Le président iranien, qui incarne le camp dit des “réformistes” joue gros avec ce vote. Le premier depuis la sortie des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien, qui a mis un terme aux espoirs de Rohani et de ses alliés politiques d’un apaisement des relations avec l’Amérique, avec l’arrivée de Trump aux commandes. Et surtout sa politique de sanctions économiques visant à étouffer économiquement l’Iran, menée maintenant depuis 3 ans.
Après avoir déposé son bulletin de vote au ministère de l’Intérieur, le président Rohani a également visité différentes parties du bureau des élections.
Ces 11e élections législatives depuis la naissance de la République Islamique d’Iran en 1979 vont décider de qui sera élu député du parlement iranien durant les quatre prochaines années.
290 sièges en jeu
Elle se tiennent alors que l’année prochaine se tiendront également les élections présidentielles.
L’Assemblée consultative islamique (Parlement d’Iran) compte 290 sièges, et plus de sept mille candidats en lice se rivalisent pour cette période électorale.
Selon Jamal Orf, le directeur général du QG des élections, 57 millions et 918.159 personnes sont éligible à se présenter aux urnes pour les élections du 21 février 2020.
Parmi les électeurs, 2,931 millions d’électeurs vont voter pour la première fois.
Selon la Constitution iranienne tout Iranien peut voter à partir de 18 ans.
Sur 290 députés, le Parlement iranien compte, au nom de l’article 64 de la Constitution, cinq représentants des minorités religieuses, élus par leurs coreligionnaires : trois chrétiens (deux Arméniens et un assyrien), un zoroastrien et un juif.
Fodasun